Publication des collections de l'EFEO

L'EFEOfête ses 120 ans de recherches en Asie

L'EFEOfête ses 120 ans de recherches en Asie

120 ans de recherches en Asie
120 ans de recherches en Asie

Le 26 février 1901, le Président de la République Émile Loubet signait le décret qui fixa les statuts de l’École française d’Extrême-Orient (EFEO), née trois ans plus tôt à Saigon comme mission archéologique en Indochine, de la volonté de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Fidèles à sa mission première, des générations de chercheurs ont contribué dès cette époque à l’« exploration archéologique et philologique » de l’Asie, de l’Inde au Japon.

La tradition calendaire chinoise, à l’unité de temps sexagésimale, s’accorde avec les deux grandes phases historiques de l’EFEO : sa période indochinoise jusqu’au début des années 1960, puis la période qui a suivi l’installation de son siège à Paris et son déploiement à travers l’Asie. L’EFEO est désormais dans un troisième cycle, forte de son histoire, mais ouverte sur l’avenir avec de nouvelles méthodes, de nouveaux questionnements, dans une Asie en pleine évolution.

Grâce à ses dix-huit centres, l’EFEO est implantée dans douze pays d’Asie. Ce qui permet à sa quarantaine de chercheurs (archéologues, historiens, anthropologues, philologues, sociologues des religions, etc.) d’être présents par roulement sur le terrain de leurs études et d’animer un réseau de coopérations locales et d’échanges internationaux. Ils peuvent ainsi mener au plus près des réalités de terrain leurs recherches interdisciplinaires et comparatistes, associant l’archéologie, l’histoire, l’histoire de l’art, l’anthropologie, la philologie et les sciences religieuses sur les civilisations classiques de l’Asie. Leurs missions aujourd’hui débouchent aussi sur des questions touchant au monde contemporain. Les chercheurs utilisent des technologies innovantes — développement d’outils issus du monde digital et des sciences physiques, comme le LIDAR — et environnementales, renouvelant ainsi nombre de ses méthodes d’analyse en archéologie notamment.

Si la vocation première de l’EFEO reste la recherche fondamentale dans le domaine des sciences humaines et sociales, ses enseignants-chercheurs ont aussi pour mission la transmission de compétences qui exigent un haut degré de spécialisation, ainsi que de leurs savoirs acquis sur le terrain. L’encadrement et la formation à la recherche sont donc activement poursuivis, aussi bien en France (écoles doctorales de plusieurs universités et de grands établissements, comme l’EPHE et l’EHESS), que dans ses centres en Asie, grâce à des bourses de terrain offertes à des masterants et des doctorants, et le financement de post-doctorants.

L’EFEO relève du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, elle est membre du réseau des Écoles françaises à l’étranger et partenaire de l’Université Paris, Sciences & Lettres (PSL).

Le 26 février 1901, le Président de la République Émile Loubet signait le décret qui fixa les statuts de l’École française d’Extrême-Orient (EFEO), née trois ans plus tôt à Saigon comme mission archéologique en Indochine, de la volonté de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Fidèles à sa mission première, des générations de chercheurs ont contribué dès cette époque à l’« exploration archéologique et philologique » de l’Asie, de l’Inde au Japon.

La tradition calendaire chinoise, à l’unité de temps sexagésimale, s’accorde avec les deux grandes phases historiques de l’EFEO : sa période indochinoise jusqu’au début des années 1960, puis la période qui a suivi l’installation de son siège à Paris et son déploiement à travers l’Asie. L’EFEO est désormais dans un troisième cycle, forte de son histoire, mais ouverte sur l’avenir avec de nouvelles méthodes, de nouveaux questionnements, dans une Asie en pleine évolution.

Grâce à ses dix-huit centres, l’EFEO est implantée dans douze pays d’Asie. Ce qui permet à sa quarantaine de chercheurs (archéologues, historiens, anthropologues, philologues, sociologues des religions, etc.) d’être présents par roulement sur le terrain de leurs études et d’animer un réseau de coopérations locales et d’échanges internationaux. Ils peuvent ainsi mener au plus près des réalités de terrain leurs recherches interdisciplinaires et comparatistes, associant l’archéologie, l’histoire, l’histoire de l’art, l’anthropologie, la philologie et les sciences religieuses sur les civilisations classiques de l’Asie. Leurs missions aujourd’hui débouchent aussi sur des questions touchant au monde contemporain. Les chercheurs utilisent des technologies innovantes — développement d’outils issus du monde digital et des sciences physiques, comme le LIDAR — et environnementales, renouvelant ainsi nombre de ses méthodes d’analyse en archéologie notamment.

Si la vocation première de l’EFEO reste la recherche fondamentale dans le domaine des sciences humaines et sociales, ses enseignants-chercheurs ont aussi pour mission la transmission de compétences qui exigent un haut degré de spécialisation, ainsi que de leurs savoirs acquis sur le terrain. L’encadrement et la formation à la recherche sont donc activement poursuivis, aussi bien en France (écoles doctorales de plusieurs universités et de grands établissements, comme l’EPHE et l’EHESS), que dans ses centres en Asie, grâce à des bourses de terrain offertes à des masterants et des doctorants, et le financement de post-doctorants.

L’EFEO relève du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, elle est membre du réseau des Écoles françaises à l’étranger et partenaire de l’Université Paris, Sciences & Lettres (PSL).