Lesdivinités de l'eau
Lesdivinités de l'eau
La Ganga, fleuve céleste, est descendue sur terre à la demande du pieux Bhagiratha, qui réclamait ses eaux purificatrices pour honorer les cendres de soixante mille de ses ancêtres. La déesse Ganga est souvent représentée à l’entrée des temples indiens, avec, en regard, une représentation de la Yamuna, une autre grande rivière divinisée de l’Inde. Fille du Soleil, Yamuna navigue debout sur une tortue.
Quant aux naga, les dieux serpents de l’Inde, ce sont des gardiens des trésors de la terre et, associés à l’élément aquatique, ils symbolisent la richesse. Dans les représentations anthropomorphiques, leur nature ophidienne est traduite par la queue de serpent qui termine parfois leur corps tandis qu’un capuchon à tête(s) de serpent(s) auréole leur tête. Le dieu Vishnu, quand il médite à une nouvelle création des mondes entre deux ères cosmiques, est allongé sur le serpent d’Eternité Ananda, flottant à la surface de l’Océan primordial en tant que reste des mondes. Le Buddha pour sa part a converti de nombreux naga à ses enseignements. Notons enfin que dans certains pays d’Asie du Sud-Est, avant d’atteindre l’Eveil Siddhartha Gautama a pris la déesse Terre à témoin de ses mérites. Celle-ci est alors apparue, en tordant sa chevelure a liberé des flots tumultueux emportant au loin les démons du dieu de la Mort Mara, que ce dernier avait envoyés pour empêcher Siddhartha d’atteindre l’éveil. L’eau ainsi libérée était celle du cumul des libations effectuées par le Buddha dans cette vie et ses vies antérieures.
La Ganga, fleuve céleste, est descendue sur terre à la demande du pieux Bhagiratha, qui réclamait ses eaux purificatrices pour honorer les cendres de soixante mille de ses ancêtres. La déesse Ganga est souvent représentée à l’entrée des temples indiens, avec, en regard, une représentation de la Yamuna, une autre grande rivière divinisée de l’Inde. Fille du Soleil, Yamuna navigue debout sur une tortue.
Quant aux naga, les dieux serpents de l’Inde, ce sont des gardiens des trésors de la terre et, associés à l’élément aquatique, ils symbolisent la richesse. Dans les représentations anthropomorphiques, leur nature ophidienne est traduite par la queue de serpent qui termine parfois leur corps tandis qu’un capuchon à tête(s) de serpent(s) auréole leur tête. Le dieu Vishnu, quand il médite à une nouvelle création des mondes entre deux ères cosmiques, est allongé sur le serpent d’Eternité Ananda, flottant à la surface de l’Océan primordial en tant que reste des mondes. Le Buddha pour sa part a converti de nombreux naga à ses enseignements. Notons enfin que dans certains pays d’Asie du Sud-Est, avant d’atteindre l’Eveil Siddhartha Gautama a pris la déesse Terre à témoin de ses mérites. Celle-ci est alors apparue, en tordant sa chevelure a liberé des flots tumultueux emportant au loin les démons du dieu de la Mort Mara, que ce dernier avait envoyés pour empêcher Siddhartha d’atteindre l’éveil. L’eau ainsi libérée était celle du cumul des libations effectuées par le Buddha dans cette vie et ses vies antérieures.