Publication des collections de l'EFEO

Lefonds Indonésie

Lefonds Indonésie

Embarcation à voile et à balanciers à Pasir Putih
Embarcation à voile et à balanciers à Pasir Putih

La photothèque de l’École française d’Extrême-Orient a enclenché une politique de mise en lumière de fonds photographiques plus modestes que ceux constituant le cœur de ses collections, à savoir ceux consacrés au Cambodge et au Vietnam. Parmi eux, les fonds Inde et Otome Klein, mis en ligne au cours de l’année 2016, et, pour ce début d’année 2017, le fonds Indonésie, auquel cette exposition virtuelle prétend être une brève introduction.

On remarque dès la première moitié du XXe siècle un intérêt certain pour l’Indonésie, manifesté par quelques grands noms de l’École française d’Extrême-Orient. Parmi les pionniers en la matière, on se souvient bien sûr d’Henri Parmentier, qui effectua une mission à Java en 1904, afin d’étoffer par une démarche comparatiste son discours sur l’architecture du Campa. Les années 1930 voient quant à elles la rédaction d’une thèse sur Borobudur par Paul Mus et la venue d’Henri Marchal sur le chantier néerlandais de l’anastylose du Candi Borobudur à Java, technique qu’il saura appliquer avec la réussite que l’on sait au Cambodge. Cet élan en faveur des études indonésiennes a gagné en force avec la création, par l’épigraphiste Louis-Charles Damais en 1952, du centre de Jakarta. À sa suite, nombre de chercheurs, par leurs spécialisations variées et leurs séjours de longue durée en Indonésie, ont contribué et contribuent encore au développement des études françaises sur l’Insulinde, en coopération avec les chercheurs locaux. 

La photothèque de l’École française d’Extrême-Orient a enclenché une politique de mise en lumière de fonds photographiques plus modestes que ceux constituant le cœur de ses collections, à savoir ceux consacrés au Cambodge et au Vietnam. Parmi eux, les fonds Inde et Otome Klein, mis en ligne au cours de l’année 2016, et, pour ce début d’année 2017, le fonds Indonésie, auquel cette exposition virtuelle prétend être une brève introduction.

On remarque dès la première moitié du XXe siècle un intérêt certain pour l’Indonésie, manifesté par quelques grands noms de l’École française d’Extrême-Orient. Parmi les pionniers en la matière, on se souvient bien sûr d’Henri Parmentier, qui effectua une mission à Java en 1904, afin d’étoffer par une démarche comparatiste son discours sur l’architecture du Campa. Les années 1930 voient quant à elles la rédaction d’une thèse sur Borobudur par Paul Mus et la venue d’Henri Marchal sur le chantier néerlandais de l’anastylose du Candi Borobudur à Java, technique qu’il saura appliquer avec la réussite que l’on sait au Cambodge. Cet élan en faveur des études indonésiennes a gagné en force avec la création, par l’épigraphiste Louis-Charles Damais en 1952, du centre de Jakarta. À sa suite, nombre de chercheurs, par leurs spécialisations variées et leurs séjours de longue durée en Indonésie, ont contribué et contribuent encore au développement des études françaises sur l’Insulinde, en coopération avec les chercheurs locaux. 

Johan Levillain