LeTibet exploré
LeTibet exploré
« Tout le Tibet n’est pas de glace et de désolation » a écrit Bacot. Sa volonté de faire connaître cette région du monde, qu’il comptait parmi les plus belles, explique pourquoi les paysages sont les sujets principaux d’un bon nombre de prises de vues. Des villages intégrés dans une relation organique à leur vallée, aux horizons qui se découpent sur des crêtes de montagnes sombres, en passant par les lacs dont on ne voit pas la rive opposée, Bacot donne à voir les éléments d’un Tibet pittoresque à l’encontre des stéréotypes. Les hommes de la troupe de Bacot et leurs chargements, dont le souvenir est également conservé sur ces photographies, donnent la mesure humaine de ces deux aventures vers l’inconnu.
Qu’il soit suggéré par certains détails – les armes, un pont de corde jeté sur le vide, l’allure de forteresse des résidences de potentats locaux – ou qu’il soit plus évident – étendues isolées, domaines des bandits de grands chemins qui jamais ne se montrent, et ruines, comme celles du monastère de Batang (’Ba’ thang) détruit en 1905 par les troupes du général Ma Weiji –, le danger guette en permanence les voyageurs, embusqué qu’il est à chaque rencontre, à chaque col de montagne et au détour de nombreuses pages des récits de voyage de Bacot. Mais, traité avec intransigeance, il n’en est pas moins accepté comme composante obligée de l’aventure par Bacot, pour qui l’exploration « est un peu comme la guerre, il faut en accepter les exigences ou rester chez soi ».
« Tout le Tibet n’est pas de glace et de désolation » a écrit Bacot. Sa volonté de faire connaître cette région du monde, qu’il comptait parmi les plus belles, explique pourquoi les paysages sont les sujets principaux d’un bon nombre de prises de vues. Des villages intégrés dans une relation organique à leur vallée, aux horizons qui se découpent sur des crêtes de montagnes sombres, en passant par les lacs dont on ne voit pas la rive opposée, Bacot donne à voir les éléments d’un Tibet pittoresque à l’encontre des stéréotypes. Les hommes de la troupe de Bacot et leurs chargements, dont le souvenir est également conservé sur ces photographies, donnent la mesure humaine de ces deux aventures vers l’inconnu.
Qu’il soit suggéré par certains détails – les armes, un pont de corde jeté sur le vide, l’allure de forteresse des résidences de potentats locaux – ou qu’il soit plus évident – étendues isolées, domaines des bandits de grands chemins qui jamais ne se montrent, et ruines, comme celles du monastère de Batang (’Ba’ thang) détruit en 1905 par les troupes du général Ma Weiji –, le danger guette en permanence les voyageurs, embusqué qu’il est à chaque rencontre, à chaque col de montagne et au détour de nombreuses pages des récits de voyage de Bacot. Mais, traité avec intransigeance, il n’en est pas moins accepté comme composante obligée de l’aventure par Bacot, pour qui l’exploration « est un peu comme la guerre, il faut en accepter les exigences ou rester chez soi ».