Publication des collections de l'EFEO

LeTibet en interaction

LeTibet en interaction

Probablement le "Tchraker lama", Jacques Bacot et moines
Probablement le "Tchraker lama", Jacques Bacot et moines

Dans cette entreprise de comprendre et de faire comprendre le Tibet, les Tibétains mêmes ont été des partenaires indispensables. Qu’ils aient été lamas, copistes, interprètes ou simples hommes de main, tous ont permis à Bacot d’accéder à la culture et à la sensibilité tibétaines.

Le premier d’entre eux, Adrup Gönpo excelle dans ses rôles d’informateur, de médiateur ou encore de professeur de langue jusqu’à Paris. Là, il assiste également le conservateur adjoint du musée Guimet, Joseph Hackin (1886-1941), dans l’identification des objets tibétains conservés dans les collections nationales et des objets exposés par Bacot dans la même institution dès le mois de mai 1908. Il s’est aussi fait photographe, comme en témoignent les quelques images dont Bacot n’a pas été l’auteur mais, exceptionnellement, le sujet.

Expositions et publications de récits de voyage – Dans les Marches tibétaines paraît en 1909, Le Tibet révolté en 1912 – démontrent le désir de Bacot de faire connaître le Tibet inédit qu’il a découvert, autant qu’elles assurent sa notoriété dans la sphère publique, en parallèle de ses travaux menés ensuite au sein de la sphère académique.

Bacot publie plusieurs articles pour lesquels il continue de bénéficier de l’aide de lamas – « L’écriture cursive tibétaine » qui résulte des séances passées à Patong avec le lama Senan Temba, ou bien « La table des présages signifiés par l’éclair » (1913) pour lequel Bacot a partiellement bénéficié du passage à Paris du lama Bstan ba dou ldan. Il se lance également dans la traduction de la vie de Milarépa (Mi la ras pa), à laquelle il met un point final en 1923 grâce à l’aide de Geshé Kachen Dondup en visite dans la capitale française.

Dernière publication de Bacot, quelque trois années avant sa mort, l’Introduction à l’histoire du Tibet (1962) rassemble des documents et des réflexions où l’expérience du voyage réapparaît régulièrement en filigrane, comme si celle-ci était la clef de sa carrière de chercheur. À ce titre, il n’y a pas simple licence poétique à dire que l’exploration a animé Jacques Bacot tout au long de sa vie.

Dans cette entreprise de comprendre et de faire comprendre le Tibet, les Tibétains mêmes ont été des partenaires indispensables. Qu’ils aient été lamas, copistes, interprètes ou simples hommes de main, tous ont permis à Bacot d’accéder à la culture et à la sensibilité tibétaines.

Le premier d’entre eux, Adrup Gönpo excelle dans ses rôles d’informateur, de médiateur ou encore de professeur de langue jusqu’à Paris. Là, il assiste également le conservateur adjoint du musée Guimet, Joseph Hackin (1886-1941), dans l’identification des objets tibétains conservés dans les collections nationales et des objets exposés par Bacot dans la même institution dès le mois de mai 1908. Il s’est aussi fait photographe, comme en témoignent les quelques images dont Bacot n’a pas été l’auteur mais, exceptionnellement, le sujet.

Expositions et publications de récits de voyage – Dans les Marches tibétaines paraît en 1909, Le Tibet révolté en 1912 – démontrent le désir de Bacot de faire connaître le Tibet inédit qu’il a découvert, autant qu’elles assurent sa notoriété dans la sphère publique, en parallèle de ses travaux menés ensuite au sein de la sphère académique.

Bacot publie plusieurs articles pour lesquels il continue de bénéficier de l’aide de lamas – « L’écriture cursive tibétaine » qui résulte des séances passées à Patong avec le lama Senan Temba, ou bien « La table des présages signifiés par l’éclair » (1913) pour lequel Bacot a partiellement bénéficié du passage à Paris du lama Bstan ba dou ldan. Il se lance également dans la traduction de la vie de Milarépa (Mi la ras pa), à laquelle il met un point final en 1923 grâce à l’aide de Geshé Kachen Dondup en visite dans la capitale française.

Dernière publication de Bacot, quelque trois années avant sa mort, l’Introduction à l’histoire du Tibet (1962) rassemble des documents et des réflexions où l’expérience du voyage réapparaît régulièrement en filigrane, comme si celle-ci était la clef de sa carrière de chercheur. À ce titre, il n’y a pas simple licence poétique à dire que l’exploration a animé Jacques Bacot tout au long de sa vie.

Jacques Bacot au Khams EFEO_BACJ00156
Jacques Bacot au Khams EFEO_BACJ00156 | Jacques Bacot au Khams EFEO_BACJ00156
Ustensiles de culte EFEO_BACJ00162
Ustensiles de culte EFEO_BACJ00162 | Ustensiles de culte EFEO_BACJ00162
Tibétains dans la tente de Jacques Bacot EFEO_BACJ00237
Tibétains dans la tente de Jacques Bacot EFEO_BACJ00237 | Tibétains dans la tente de Jacques Bacot EFEO_BACJ00237
Probablement le "Tchraker lama", Jacques Bacot et moines EFEO_BACJ00238
Probablement le "Tchraker lama", Jacques Bacot et moines EFEO_BACJ00238 | Probablement le "Tchraker lama", Jacques Bacot et moines EFEO_BACJ00238
Moine EFEO_BACJ00249
Moine EFEO_BACJ00249 | Moine EFEO_BACJ00249
Sanctuaire au Khams ou au Sikkim EFEO_BACJ00335
Sanctuaire au Khams ou au Sikkim EFEO_BACJ00335 | Sanctuaire au Khams ou au Sikkim EFEO_BACJ00335
Tente EFEO_BACJ00222
Tente EFEO_BACJ00222 | Tente EFEO_BACJ00222
Portrait de groupe EFEO_BACJ00372
Portrait de groupe EFEO_BACJ00372 | Portrait de groupe EFEO_BACJ00372