Vivreparmi les Lisu
Vivreparmi les Lisu
Les Lisu, tel qu’ils se nomment eux-mêmes, font partie des six groupes de tribus montagnardes que distingue le gouvernement thaïlandais. Au cours des siècles, les Lisu ont migré de Chine en descendant le long de la Salouen, jusqu’en Birmanie. Les premières familles lisu passèrent en Thaïlande, depuis la région birmane de Kengtung, a priori dans le premier quart du XXe siècle. Les Lisu de Thaïlande ont cultivé une certaine originalité qui les distingue dorénavant de leurs homologues chinois et birmans. Ils pratiquent par exemple un dialecte qui leur est propre, dont une grande part du vocabulaire est empruntée au yunnanais. D’ailleurs, les Lisu de Thaïlande ont pour habitude de se marier avec des Chinois du Yunnan et il n’est pas rare qu’ils se désignent comme des « Lisu chinois ». Même s’ils se déplacent encore beaucoup aujourd’hui, les Lisu de Thaïlande ont davantage structuré leur concept de village, certainement sous l’influence de l’Etat thaïlandais qui a veillé à instaurer des intermédiaires administratifs entre lui et ces tribus du Nord. Pendant six ans, Otome eut tout le loisir de photographier les grands temps rythmant le quotidien des Lisu : travaux aux champs, construction de maisons, confection de sacs brodés, préparation des gâteaux de riz du Nouvel An, etc.
Les Lisu, tel qu’ils se nomment eux-mêmes, font partie des six groupes de tribus montagnardes que distingue le gouvernement thaïlandais. Au cours des siècles, les Lisu ont migré de Chine en descendant le long de la Salouen, jusqu’en Birmanie. Les premières familles lisu passèrent en Thaïlande, depuis la région birmane de Kengtung, a priori dans le premier quart du XXe siècle. Les Lisu de Thaïlande ont cultivé une certaine originalité qui les distingue dorénavant de leurs homologues chinois et birmans. Ils pratiquent par exemple un dialecte qui leur est propre, dont une grande part du vocabulaire est empruntée au yunnanais. D’ailleurs, les Lisu de Thaïlande ont pour habitude de se marier avec des Chinois du Yunnan et il n’est pas rare qu’ils se désignent comme des « Lisu chinois ». Même s’ils se déplacent encore beaucoup aujourd’hui, les Lisu de Thaïlande ont davantage structuré leur concept de village, certainement sous l’influence de l’Etat thaïlandais qui a veillé à instaurer des intermédiaires administratifs entre lui et ces tribus du Nord. Pendant six ans, Otome eut tout le loisir de photographier les grands temps rythmant le quotidien des Lisu : travaux aux champs, construction de maisons, confection de sacs brodés, préparation des gâteaux de riz du Nouvel An, etc.