Publication des collections de l'EFEO

Aufil de l'eau

Aufil de l'eau

Jeune batelier au Cachemire
Jeune batelier au Cachemire

Le fonds de photographies sur l'Inde de la photothèque de l’Ecole française d’Extrême Orient, récemment mis en ligne, se révèle très varié dans ses sujets, allant des reproductions d’œuvres de la civilisation harappéenne jusqu’aux portraits ethnologiques réalisés dans les années 1940.

De l’Himalaya au pays tamoul, du Ve millénaire av. J.-C. à aujourd’hui, l’Inde s’est façonnée autour de ses grands cours d’eau. Si en Occident le plus connu demeure le Gange, le pays est parcouru par douze grands fleuves principaux, nourris de nombreuses petites rivières, dessinant une cartographie sacrée sur l’ensemble du sous-continent. Les confluents sont considérés comme hautement bénéfiques. Aussi le poète Kalidasa décrit-il au Ve siècle la rencontre des eaux blanches du Gange et de celles plus bleues de la Yamuna à Allahabad comme l’alliance de deux parures, l’une de perles et l’autre de saphirs.

Ces poétiques envolées ne font pas oublier les enjeux actuels plus prosaïques liés à l’eau en Inde, notamment celui de la pollution qui met en péril certains écosystèmes, mais également celui de la demande croissante en eau potable liée au développement du pays, source aujourd’hui comme hier de nombreux débats.

Le fonds de photographies sur l'Inde de la photothèque de l’Ecole française d’Extrême Orient, récemment mis en ligne, se révèle très varié dans ses sujets, allant des reproductions d’œuvres de la civilisation harappéenne jusqu’aux portraits ethnologiques réalisés dans les années 1940.

De l’Himalaya au pays tamoul, du Ve millénaire av. J.-C. à aujourd’hui, l’Inde s’est façonnée autour de ses grands cours d’eau. Si en Occident le plus connu demeure le Gange, le pays est parcouru par douze grands fleuves principaux, nourris de nombreuses petites rivières, dessinant une cartographie sacrée sur l’ensemble du sous-continent. Les confluents sont considérés comme hautement bénéfiques. Aussi le poète Kalidasa décrit-il au Ve siècle la rencontre des eaux blanches du Gange et de celles plus bleues de la Yamuna à Allahabad comme l’alliance de deux parures, l’une de perles et l’autre de saphirs.

Ces poétiques envolées ne font pas oublier les enjeux actuels plus prosaïques liés à l’eau en Inde, notamment celui de la pollution qui met en péril certains écosystèmes, mais également celui de la demande croissante en eau potable liée au développement du pays, source aujourd’hui comme hier de nombreux débats.

Johan Levillain