Publication des collections de l'EFEO

"AUTOPHOTOSCOPIE"Chine - Corée - Japon

"AUTOPHOTOSCOPIE"Chine - Corée - Japon

"Autophotoscopie" Chine - Corée - Japon
"Autophotoscopie" Chine - Corée - Japon

Nous ne sommes ni photographes... ni photologues.

 

Pourtant, le temps des anniversaires (EHESS) semble nous offrir l’occasion, au-delà des inventaires patrimoniaux et des bilans critiques à visée documentaire, d’identifier, de questionner, de situer et d’assumer la place –réfléchie ou incidente– des images photographiques dans nos engagements avec un terrain. Entre disciplines et hasards, que nous révèlent-elles d’autre, non seulement de l’histoire vivante de la Chine, de la Corée et du Japon, mais surtout de l’histoire vécue –personnelle et publique ; intime et savante– de nos regards ?

Les membres de « Chine, Corée, Japon » développent un projet visant à mobiliser – ou remobiliser – les images photographiques qu’ils ont prises dans ces trois pays d'Asie Orientale, depuis au moins 1958. Le projet se déroulera sur trois années déployées en deux phases. Le temps nécessaire pour concevoir (provoquer) puis réunir une collection ; numériser et indexer les clichés de façon adéquate. Le temps aussi de réfléchir ensemble sur ses matériaux recueillis ; à leur valorisation et d’interroger au long de plusieurs questionnements les significations de cette mémoire vive – photosensible.

Tous les membres de nos centres possèdent des centaines voire des milliers de photographies prises lors de leurs voyages ou de leurs séjours en Chine, en Corée et au Japon. Photographies de loisir pour certains ou documents nécessaires à une étude de terrain pour d'autres, elles sont toutes le résultat d'un regard individuel à un premier moment donné (celui du cliché). Elles disent à la fois le lieu et le temps, mais aussi la personne qui prend la photographie, avec son engagement sensible, son parcours intellectuel et finalement son identité disciplinaire.

Elles sont aussi le résultat d’un choix au moment de leur conservation (de leur premier archivage). Elles rejoignent alors des boites de diapositives, des pochettes de photos  ou  des  dossiers  dans  les  ordinateurs.  Si  elles  ne  sont  pas  directement  bien étiquetées et rangées pour illustrer une publication, une communication, une exposition… elles prennent la poussière, palissent et deviennent invisibles : oubliées voire illisibles (dans le cas des images numériques, lorsque les disques durs et les formats disparaissent).

Notre projet se propose de donner une deuxième vie à ces documents en suscitant d’abord la réflexion, biographique ou épistémologique, des auteurs de ces clichés. Que peut-on en espérer d’inattendu chez les plus jeunes, formés dans un monde saturé d’images et chez les plus anciens, confrontés à la variété, déconcertante peut-être, de leurs mémoires ?

Nous ne sommes ni photographes... ni photologues.

 

Pourtant, le temps des anniversaires (EHESS) semble nous offrir l’occasion, au-delà des inventaires patrimoniaux et des bilans critiques à visée documentaire, d’identifier, de questionner, de situer et d’assumer la place –réfléchie ou incidente– des images photographiques dans nos engagements avec un terrain. Entre disciplines et hasards, que nous révèlent-elles d’autre, non seulement de l’histoire vivante de la Chine, de la Corée et du Japon, mais surtout de l’histoire vécue –personnelle et publique ; intime et savante– de nos regards ?

Les membres de « Chine, Corée, Japon » développent un projet visant à mobiliser – ou remobiliser – les images photographiques qu’ils ont prises dans ces trois pays d'Asie Orientale, depuis au moins 1958. Le projet se déroulera sur trois années déployées en deux phases. Le temps nécessaire pour concevoir (provoquer) puis réunir une collection ; numériser et indexer les clichés de façon adéquate. Le temps aussi de réfléchir ensemble sur ses matériaux recueillis ; à leur valorisation et d’interroger au long de plusieurs questionnements les significations de cette mémoire vive – photosensible.

Tous les membres de nos centres possèdent des centaines voire des milliers de photographies prises lors de leurs voyages ou de leurs séjours en Chine, en Corée et au Japon. Photographies de loisir pour certains ou documents nécessaires à une étude de terrain pour d'autres, elles sont toutes le résultat d'un regard individuel à un premier moment donné (celui du cliché). Elles disent à la fois le lieu et le temps, mais aussi la personne qui prend la photographie, avec son engagement sensible, son parcours intellectuel et finalement son identité disciplinaire.

Elles sont aussi le résultat d’un choix au moment de leur conservation (de leur premier archivage). Elles rejoignent alors des boites de diapositives, des pochettes de photos  ou  des  dossiers  dans  les  ordinateurs.  Si  elles  ne  sont  pas  directement  bien étiquetées et rangées pour illustrer une publication, une communication, une exposition… elles prennent la poussière, palissent et deviennent invisibles : oubliées voire illisibles (dans le cas des images numériques, lorsque les disques durs et les formats disparaissent).

Notre projet se propose de donner une deuxième vie à ces documents en suscitant d’abord la réflexion, biographique ou épistémologique, des auteurs de ces clichés. Que peut-on en espérer d’inattendu chez les plus jeunes, formés dans un monde saturé d’images et chez les plus anciens, confrontés à la variété, déconcertante peut-être, de leurs mémoires ?

Responsables du projet : Caroline Bodolec (Chargée de recherche CNRS), Alain Delissen (Directeur d'études EHESS). N'hésitez pas à nous contacter : bodolec@ehess.fr et alain.delissen@gmail.com. Correspondants à l'EFEO : Michela Bussotti (Maître de conférences EFEO) et Isabelle Poujol (Responsable de la communication et de la photothèque de l'EFEO). Exécutant : Jade Thau