DESCRIPTION
Louis Finot, après une licence en droit, est admis à l'École des chartes en 1886. Il est nommé en 1898, directeur de la Mission archéologique en Indochine, l'institution scientifique fondée par Paul Doumer qui deviendra en 1900 l'École française d'Extrême-Orient (EFEO). Sa carrière est tracée : elle se confond désormais avec celle de l'institution naissante. Confronté au terrain indochinois, sa première tâche est de parcourir tous les pays de l'Union avant de revenir à Saigon pour y procéder à la mise au point de son programme et veiller à l'installation d'une bibliothèque et d'un musée. En 1907, il prend la charge de la chaire d'histoire et de philologie indochinoise à l'École des hautes études et au Collège de France, mais interrompt ses cours en 1914 pour assurer à nouveau la direction de l'École, pendant la mobilisation de Claude-Eugène Maitre. Il retourne aussitôt en Indochine, reprend son travail sur divers textes et inscriptions. Il rentre définitivement en France en janvier 1930 et s'installe à Toulon. Élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1933, il meurt deux ans plus tard.
Louis Finot, après une licence en droit, est admis à l'École des chartes en 1886. Il est nommé en 1898, directeur de la Mission archéologique en Indochine, l'institution scientifique fondée par Paul Doumer qui deviendra en 1900 l'École française d'Extrême-Orient (EFEO). Sa carrière est tracée : elle se confond désormais avec celle de l'institution naissante. Confronté au terrain indochinois, sa première tâche est de parcourir tous les pays de l'Union avant de revenir à Saigon pour y procéder à la mise au point de son programme et veiller à l'installation d'une bibliothèque et d'un musée. En 1907, il prend la charge de la chaire d'histoire et de philologie indochinoise à l'École des hautes études et au Collège de France, mais interrompt ses cours en 1914 pour assurer à nouveau la direction de l'École, pendant la mobilisation de Claude-Eugène Maitre. Il retourne aussitôt en Indochine, reprend son travail sur divers textes et inscriptions. Il rentre définitivement en France en janvier 1930 et s'installe à Toulon. Élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1933, il meurt deux ans plus tard.
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