Publication des collections de l'EFEO

LuangPrabang au début du 20e siècle

LuangPrabang au début du 20e siècle

Luang Prabang au début du 20e siècle, témoignages photographiques
Luang Prabang au début du 20e siècle, témoignages photographiques

L’École française d’Extrême-Orient au Laos

 

L’EFEO, depuis sa création en 1900, a conduit des missions de recherche au Laos. Dans la première moitié du 20e siècle, on peut citer les travaux d’Henri Parmentier sur l'architecture des monastères lao ou sur le site de Vat Phu à Champassak, ou bien les recherches pionnières de Louis Finot sur les littératures lao, ou encore dans les années 1930 les enquêtes de Madeleine Colani sur le site protohistorique de la Plaine des Jarres, qu’elle a été la première à étudier, en proposant une interprétation toujours validée. En 1953, le gouvernement lao confie à l’École française d’Extrême-Orient le contrôle scientifique de la conservation des monuments historiques du pays. Plusieurs membres de l’EFEO s’établissent alors au Laos : Henri Deydier, philologue et historien de l'art, Charles Archaimbault, ethnologue, puis Pierre-Bernard Lafont, historien des religions.

Depuis 1993, un nouvel accord de coopération a permis à l'EFEO d'ouvrir à Vientiane un Centre de recherche permanent. Ce Centre, d’abord orienté vers l’étude de textes bouddhiques lao (François Bizot), est aujourd’hui largement ouvert aux champs de l’histoire, de l’anthropologie, de l’archéologie et de l’histoire de l’art. Les principaux programmes de recherche en cours sont l’inventaire et l’édition des inscriptions du Laos (Michel Lorrillard), l’ethnologie des minorités ethniques austro-asiatiques avec des enquêtes principalement menées au Sud-Laos (Yves Goudineau), l’archéologie khmère centrée sur le site de Vat Phu (Christine Hawixbrock). Depuis 2005, le Centre EFEO de Vientiane comprend une bibliothèque de recherche, unique au Laos, dans le domaine des sciences humaines et sociales (5000 monographies et revues). 

L’École française d’Extrême-Orient au Laos

 

L’EFEO, depuis sa création en 1900, a conduit des missions de recherche au Laos. Dans la première moitié du 20e siècle, on peut citer les travaux d’Henri Parmentier sur l'architecture des monastères lao ou sur le site de Vat Phu à Champassak, ou bien les recherches pionnières de Louis Finot sur les littératures lao, ou encore dans les années 1930 les enquêtes de Madeleine Colani sur le site protohistorique de la Plaine des Jarres, qu’elle a été la première à étudier, en proposant une interprétation toujours validée. En 1953, le gouvernement lao confie à l’École française d’Extrême-Orient le contrôle scientifique de la conservation des monuments historiques du pays. Plusieurs membres de l’EFEO s’établissent alors au Laos : Henri Deydier, philologue et historien de l'art, Charles Archaimbault, ethnologue, puis Pierre-Bernard Lafont, historien des religions.

Depuis 1993, un nouvel accord de coopération a permis à l'EFEO d'ouvrir à Vientiane un Centre de recherche permanent. Ce Centre, d’abord orienté vers l’étude de textes bouddhiques lao (François Bizot), est aujourd’hui largement ouvert aux champs de l’histoire, de l’anthropologie, de l’archéologie et de l’histoire de l’art. Les principaux programmes de recherche en cours sont l’inventaire et l’édition des inscriptions du Laos (Michel Lorrillard), l’ethnologie des minorités ethniques austro-asiatiques avec des enquêtes principalement menées au Sud-Laos (Yves Goudineau), l’archéologie khmère centrée sur le site de Vat Phu (Christine Hawixbrock). Depuis 2005, le Centre EFEO de Vientiane comprend une bibliothèque de recherche, unique au Laos, dans le domaine des sciences humaines et sociales (5000 monographies et revues). 

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