Arrivés en Chine depuis peu, j’ai fait la veille ma rentrée en classe de 5e. Mon père tient à immortaliser mon premier trajet à vélo pour se rendre au Lycée Français de Pékin.

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Je suis arrivée en Chine, à Wuhan, le 15 septembre 2002. C’était mon premier séjour hors de l’Europe. J’intégrais l’université normale de la Chine Centrale dans le cadre de la bourse Lavoisier Franco-chinoise, après l’obtention du master d’ethnologie à l’université de Strasbourg. A l’époque, je n’avais pas d’appareil photo. Les photos de cette période m’ont été transmises par mes camarades de classe, des étudiants venant de l’étranger pour apprendre le chinois. Cette photo est représentative de cette période où nous préparions souvent des repas et des soirées au cours desquels chacun cuisinait des plats de son pays d’origine. Cette photo montre le repas de bienvenue, dans la salle de classe. On y voit mes amis originaires de Thaïlande, du Japon, de Mongolie, de Russie et d’Allemagne.

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Ce petit bourg, dans son style typique de la région du Jiangnan, dit « ville-eau » (shuixiang 水鄉), était à la veille d’un réaménagement urbain : pour une fois, ce n’est pas dans le sens de la « modernisation », mais au contraire, de retourner au style traditionnel, à la fois inspiré du succès des petits bourgs ville-eau dans la région, comme Zhouzhuang 周莊, et en raison de la présence des maisons natales de plusieurs célébrités, comme Hua Hengfang 華蘅芳, Qian Mu 錢穆, Qian Weichang 錢偉長. A l’année suivante, les constructions modernes dans cette photo furent rasées pour faire place à des architectures dans le style traditionnel.

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Retrouver la Chine, pour moi, c'est avant tout de retrouver les gens: la famille ou les amis. Sur cette photo, ma meilleure amie avec qui la discussion a duré la nuit ...

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Dessin du village dans la généalogie du lignage WU.

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Quand je suis partie pour la première fois en Chine, j'avais 20 ans et je suis restée toute l'année universitaire dans la résidence pour étrangers de l'Institut des langues. Ce fut une expérience extrêmement enrichissante qui m'a conforté dans mon choix d'études. Mais je n'ai jamais pu me faire à l'état des sanitaires et au fait de devoir mettre le papier toilette dans la poubelle ! J'avais pris cette photo pour l'envoyer à mes parents et leur donner un aperçu de mes conditions de vie. Je ne suis pas certaine que mon père s'en soit remis, il m'en parle encore parfois. Bizarrement, je me suis beaucoup mieux faite aux sanitaires des villages du Shaanxi, encore plus rudimentaires mais en plein air...

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En juillet-août 1996, j’ai effectué mon premier séjour en Chine à Pékin dans le cadre d’un stage linguistique organisé par le département d’études chinoises de l’Université Bordeaux 3. N’ayant pas pu remettre la main sur les photos prises lors de ce premier séjour, j’ai réfléchi à la première photo que j’aurais pu prendre. La statue de Mao à l’entrée de l’université m’est spontanément venue à l’esprit et m’est apparue comme une évidence. A défaut d’avoir retrouvé une photo datant de 1996, j’en ai choisi une prise à l’université de Tongji (Shanghai) où j’ai été étudiante boursière entre 1999 et 2001. Je garde un souvenir très précis de mes premiers jours au sein de cette université, en revanche mes souvenirs de 1996 le sont un peu moins : y avait-il réellement une statue de Mao à l’entrée du campus de l’université normale de Pékin ? Je suppose que oui. A mon arrivée à Shanghai, lorsque j’ai franchi pour la première fois l’entrée de l’université et que j’ai vu cette statue de Mao semblant saluer les nouveaux arrivants, j’ai réalisé de manière très profonde que je me trouvais bel et bien en Chine et que j’allais être confrontée à une culture, une pensée et à un système politique différents. J’ai compris encore davantage que j’allais passer deux ans dans un pays où il n’y avait rien d’anormal à ce qu’une statue d’un président trône dans les universités et où les étudiants des campus pouvaient être réveillés à 7 heures du matin au son de l’hymne nationale. En juillet-août 1996, j’ai effectué mon premier séjour en Chine à Pékin dans le cadre d’un stage linguistique organisé par le département d’études chinoises de l’Université Bordeaux 3. N’ayant pas pu remettre la main sur les photos prises lors de ce premier séjour, j’ai réfléchi à la première photo que j’aurais pu prendre. La statue de Mao à l’entrée de l’université m’est spontanément venue à l’esprit et m’est apparue comme une évidence. A défaut d’avoir retrouvé une photo datant de 1996, j’en ai choisi une prise à l’université de Tongji (Shanghai) où j’ai été étudiante boursière entre 1999 et 2001. Je garde un souvenir très précis de mes premiers jours au sein de cette université, en revanche mes souvenirs de 1996 le sont un peu moins : y avait-il réellement une statue de Mao à l’entrée du campus de l’université normale de Pékin ? Je suppose que oui. A mon arrivée à Shanghai, lorsque j’ai franchi pour la première fois l’entrée de l’université et que j’ai vu cette statue de Mao semblant saluer les nouveaux arrivants, j’ai réalisé de manière très profonde que je me trouvais bel et bien en Chine et que j’allais être confrontée à une culture, une pensée et à un système politique différents. J’ai compris encore davantage que j’allais passer deux ans dans un pays où il n’y avait rien d’anormal à ce qu’une statue d’un président trône dans les universités et où les étudiants des campus pouvaient être réveillés à 7 heures du matin au son de l’hymne nationale. En juillet-août 1996, j’ai effectué mon premier séjour en Chine à Pékin dans le cadre d’un stage linguistique organisé par le département d’études chinoises de l’Université Bordeaux 3. N’ayant pas pu remettre la main sur les photos prises lors de ce premier séjour, j’ai réfléchi à la première photo que j’aurais pu prendre. La statue de Mao à l’entrée de l’université m’est spontanément venue à l’esprit et m’est apparue comme une évidence. A défaut d’avoir retrouvé une photo datant de 1996, j’en ai choisi une prise à l’université de Tongji (Shanghai) où j’ai été étudiante boursière entre 1999 et 2001. Je garde un souvenir très précis de mes premiers jours au sein de cette université, en revanche mes souvenirs de 1996 le sont un peu moins : y avait-il réellement une statue de Mao à l’entrée du campus de l’université normale de Pékin ? Je suppose que oui. A mon arrivée à Shanghai, lorsque j’ai franchi pour la première fois l’entrée de l’université et que j’ai vu cette statue de Mao semblant saluer les nouveaux arrivants, j’ai réalisé de manière très profonde que je me trouvais bel et bien en Chine et que j’allais être confrontée à une culture, une pensée et à un système politique différents. J’ai compris encore davantage que j’allais passer deux ans dans un pays où il n’y avait rien d’anormal à ce qu’une statue d’un président trône dans les universités et où les étudiants des campus pouvaient être réveillés à 7 heures du matin au son de l’hymne nationale.

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