La pollution devient un problème de plus en plus inquiétant pour les Chinois. A Shanghai comme à Pékin, le soleil perd souvent sa lumière à cause de la pollution. Chaque fois que ce genre de gris couvre le ciel, les villes deviennent tristes. A force de vivre au milieu des nuages, la santé des Chinois s’affaiblit progressivement. De plus en plus de maladies apparaissent, le cancer et la leucémie deviennent un cauchemar pour de nombreuses familles. Bien sûr, le développement de l’économie améliore le niveau de vie, mais il détruit en même temps la nature. Dans la campagne, en raison d’installations d’usines sans mesures de protection de l’environnement et de l’abus des pesticides dans les champs, la pollution envahit la terre, les rivières et l’air. Dans les villes, les voitures et la climatisation rejettent une quantité énorme d’air résiduel qui circule entre des bâtiments en ciment sans issue…

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Cette image, prise dans un marché local à Hangzhou, reflète une question qui s'est posée pendant mon travail sur la patrimonialisation de la médecine traditionnelle chinoise: la relation entre l'industrialisation de la production des remèdes (le sac "occidental") et la préservation des remèdes classiques en eux-mêmes (les herbes médicinales dans le sac).

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Dès le début de mon enquête au nouveau chef-lieu de Yunyang j’ai remarqué les grands rochers disposés dans un parc le long de la berge du Yangzi. Ces rochers avaient été déplacés à grands frais sous la directive du chef du district afin d’éviter leur immersion à jamais dans les eaux du réservoir du barrage des Trois Gorges. Certains de ces rochers étaient autrefois sur la plage de sable devant l’ancienne ville et ils suivirent donc celle-ci dans son déplacement 30 kilomètres en amont. Au fil des ans, je trouvais le thème de ces pierres à plusieurs reprises, dans les textes anciens du district mais aussi dans des actions contemporaines, comme les collectionneurs de ces petites pierres qui se constituent en association et cherchent à faire classer leur pratique dans la liste du patrimoine culturel immatériel de la région. J’ai pris de nombreuses photos de ces pierres au fil des ans, dans les boutiques, chez les collectionneurs, dans des parcs publics ou les sites religieux. Il y a deux ans, j’ai proposé un projet de recherche sur ce thème mais l’ANR dans lequel il figurait n’a pas été retenue. Cela reste donc un sujet de réflexion en attente.

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Place Tiananmen : Je regarde longuement ce qui se passe sur cette place, en pensant justement à ce qu’il s’est passé….un jour de juin 1989. Pas de char, juste un soldat au garde-à-vous au beau milieu de la place. Un couple provincial demande son chemin, j’ai remarqué qu’ils avaient longuement hésité avant de lui parler…

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Les enseignes annonçant les services des devins sont une des marques les plus visibles de cette activité dans le paysage urbain taïwanais. Bien que j’en aie photographié un grand nombre à Taïwan et en Chine, l’étude de l’iconographie, de l’esthétique et de la rhétorique de ces enseignes reste pour l’instant un projet lointain. Cette photo a été prise dans le quartier de Banqiao à Taipei, à proximité du Cihuigong 慈惠宮, appelé communément Mazumiao 媽祖廟, l’un des trois endroits de Taipei réputés pour leur concentration de devins, avec les « rues de la divination » à proximité du Xingtiangong 性天宮 et du Longshansi 龍山寺. Les praticiens sont installés dans des boutiques ou sur le trottoir. Cette photo a été prise un lundi, jour de repos des devins qui laissent leur matériel entreposé dans la rue. Une praticienne travaille néanmoins ce jour-là. Elle pratique le tirage des hexagrammes avec des oiseaux (niaogua 鳥卦) que l’on distingue dans leur cage.

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