Publication des collections de l'EFEO

MichelaBussotti, maître de conférence EFEO

MichelaBussotti, maître de conférence EFEO

Mes photos de travail sont pour la plupart des pages de livres chinois anciens, les poster risquait de donner une image trop monotone et éventuellement attirer sur ce projet quelque problème de droits.  J’en ai donc choisi une seule, comme symbole de beaucoup d’autres. Viennent ensuite quelques « espaces de travail ». Il s’agit des espaces de travail des autres – le plus souvent des artisans qui réalisent encore des estampes traditionnelles ou produisent des « objets de lettré », telles que les encres, des endroits qui sont parfois à mi-chemin entre le site patrimonial et la vraie entreprise. D’autres espaces de travail sont partagés avec des collègues : des bureaux, des salles de lectures de bibliothèque ou des salles de conférences, des réserves de fonds dans les musées (ici, le Musée de la province du Hunan).

A cette Chine d’ « intérieur », j’ai associé des images de terrain, à l’extérieur : le Sud de l’Anhui a été un lieu de voyages répétés. Initialement je pensais m’y rendre juste une fois, pour visiter les espaces où  a été produite une partie des livres précieux que j’étudie, conservés dans les bibliothèques du monde entier.  Cette terre m’a plu, les gens aussi, avec leur passé qui n’était déjà plus là, mais encore terriblement présent. Cela fait quelques années que je  n’y suis pas retournée, que trouverai–je à la prochaine visite ? Sur le choix de ces photos (qui n’ont nullement prétention d’être exhaustives), je fais le constat a posteriori d’un regard qui a changé, passant du général  au particulier : la série s’ouvre par les rues de la ville chef-lieu de la préfecture et se clôt sur un visage effacé dans un bois sculpté d’une salle des ancêtres…

Impossible de raconter la Chine ; ce n’est donc que ma Chine à moi, ce qui rend cet exercice intime et finalement  « impudique ». La première chambre, dans l’espace fermé des Instituts des langues à Pékin (photo prise par Teresa ou Barbara en 1987). Puis, trois ans plus tard, un selfie, qui n’en est pas un, parmi des immeubles populaires de Nankin. Années 2000 : la maison que nous occupions à Pékin, pendant environ six ans, était dans un ensemble ordinaire ; ni des logements pour étrangers, ni des hutong branchés. Fengfeng - Dario, notre « petit empereur », est finalement arrivé ! Nous jouons à la maison en fin de journée avec des bois peu ordinaires, tandis qu’Alain nous prend en photo ;  aussi, nous allons au parc chaque dimanche…

Mes photos de travail sont pour la plupart des pages de livres chinois anciens, les poster risquait de donner une image trop monotone et éventuellement attirer sur ce projet quelque problème de droits.  J’en ai donc choisi une seule, comme symbole de beaucoup d’autres. Viennent ensuite quelques « espaces de travail ». Il s’agit des espaces de travail des autres – le plus souvent des artisans qui réalisent encore des estampes traditionnelles ou produisent des « objets de lettré », telles que les encres, des endroits qui sont parfois à mi-chemin entre le site patrimonial et la vraie entreprise. D’autres espaces de travail sont partagés avec des collègues : des bureaux, des salles de lectures de bibliothèque ou des salles de conférences, des réserves de fonds dans les musées (ici, le Musée de la province du Hunan).

A cette Chine d’ « intérieur », j’ai associé des images de terrain, à l’extérieur : le Sud de l’Anhui a été un lieu de voyages répétés. Initialement je pensais m’y rendre juste une fois, pour visiter les espaces où  a été produite une partie des livres précieux que j’étudie, conservés dans les bibliothèques du monde entier.  Cette terre m’a plu, les gens aussi, avec leur passé qui n’était déjà plus là, mais encore terriblement présent. Cela fait quelques années que je  n’y suis pas retournée, que trouverai–je à la prochaine visite ? Sur le choix de ces photos (qui n’ont nullement prétention d’être exhaustives), je fais le constat a posteriori d’un regard qui a changé, passant du général  au particulier : la série s’ouvre par les rues de la ville chef-lieu de la préfecture et se clôt sur un visage effacé dans un bois sculpté d’une salle des ancêtres…

Impossible de raconter la Chine ; ce n’est donc que ma Chine à moi, ce qui rend cet exercice intime et finalement  « impudique ». La première chambre, dans l’espace fermé des Instituts des langues à Pékin (photo prise par Teresa ou Barbara en 1987). Puis, trois ans plus tard, un selfie, qui n’en est pas un, parmi des immeubles populaires de Nankin. Années 2000 : la maison que nous occupions à Pékin, pendant environ six ans, était dans un ensemble ordinaire ; ni des logements pour étrangers, ni des hutong branchés. Fengfeng - Dario, notre « petit empereur », est finalement arrivé ! Nous jouons à la maison en fin de journée avec des bois peu ordinaires, tandis qu’Alain nous prend en photo ;  aussi, nous allons au parc chaque dimanche…